Quelle est votre empreinte carbone annuelle?
- Publié le 21 juin 2022
L’Institut de la statistique du Québec a publié cette année une première estimation de l’empreinte carbone des ménages québécois. Cette empreinte correspond aux émissions de gaz à effet de serre (GES) produites pour répondre aux besoins de consommation des ménages, qu’elles aient été générées par les ménages eux-mêmes ou par les secteurs d’activité économique qui leur fournissent les biens et services demandés.
Résultats de l’étude
Fin du suspense, l’étude révèle que les ménages québécois ont occasionné l’émission de 71 997 Kt d’équivalent CO2 en 2017, soit 8,7 tonnes en moyenne par habitant. L’empreinte a été calculée à partir des dépenses courantes de consommation des ménages, c’est-à-dire les dépenses de la vie quotidienne. Ce sont les émissions associées à la catégorie énergie et combustibles (les carburants, le gaz naturel et les autres combustibles) qui sont les plus importantes.
Ces émissions se répartissent en émissions directes, correspondant aux émissions dues à la combustion issue directement des activités des ménages (3,8 T éq. CO2), par exemple lors de la conduite de votre véhicule, et en émissions indirectes, soit celles qui sont générées par les secteurs d’activité économique qui produisent les biens et services liés à l’énergie et aux combustibles (0,4 T éq. CO2). La deuxième place en importance de biens et services est celle des aliments et boissons, avec des émissions de 1,5 T éq. CO2 par habitant.
En considérant les émissions causées par l’achat de biens et services de la catégorie transports, qui comprend notamment les services de transport aérien, routier, maritime et ferroviaire, les pièces et accessoires ainsi que les services d’entretien et de réparation de véhicules automobiles (0,8 T éq. CO2 par habitant), plus de 75 % des émissions de GES causées par les dépenses courantes des ménages est couvert.
Agir pour réduire son empreinte
Avec cette étude, il est alors possible de connaitre les catégories sur lesquels il importe d’agir pour réduire sa propre empreinte carbone. Favoriser les transports en commun et actifs, renoncer à un voyage aérien transatlantique, échanger un repas hebdomadaire de viande pour son homologue végétarien, les solutions individuelles sont nombreuses pour faire sa part à la lutte aux changements climatiques. Bien que l’action individuelle ne suffise pas, chaque geste compte.
Et pour les émissions qu’on ne peut réduire à la source, il est possible de les compenser. Par exemple, pour compenser les 8,7 tonnes émises annuellement, il serait nécessaire de planter 60 arbres avec le service de compensation carbone de la Coopérative SARGIM. Mais, comme le dit si bien cette coopérative, la compensation carbone par la plantation d’arbres doit être considérée comme une mesure de dernier recours. La meilleure solution est d’entreprendre des actions afin de diminuer à la source ses émissions de gaz à effet de serre avec l’objectif ciblé de ne plus en émettre du tout. Il incombe d’être proactif en agissant en amont avant d’être réactif en répondant en aval.
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